Le voyage.
Oui il y a un avant, un pendant et un après.
Je vous parle de mon voyage au plus profond de moi.
L'avant, cette enfance avec le sentiment de ne pas être à ma place.
Je ne suis pas dans le bon corps, ni dans la bonne famille.
Une enfance faite de rejets à commencer par le mien, oui mon dégoût pour mon corps.
Celui des miens qui ne pouvaient supporter mes affirmations, mon besoin d'être une fille en totalité.
Ni les coups, ni l'inceste ne mon donner la paix, pourtant mon père a mis toute sa force, sa détermination pour faire de moi un homme.
Il pensait n'avoir bien dressé, bien mater et je le pensais aussi.
J'ai vécue ma vie d'homme, fais des projets d'homme.
Aucune trace apparente de ma nature profonde, jamais aucun besoin de porter des vêtements féminins, même pas un sous-vêtement, non rien de tout cela.
Seule ma douceur dans l'intime me donnait du bien-être tout comme à celle qui partageait ma couche.
Je l'entends encore me dire (tu es doux ton côté féminin me plaît).
Le temps semblait avoir eu raison de la petite fille, effacé de ma mémoire les coups, l'inceste et les brimades.
Plus que le temps, mon inconscient m'a protégé : des miens, de moi-même, de la folie.
La vie nous réserve bien des rebondissements, pour moi une longue maladie avec beaucoup de changements.
Le plus important le retour de la petite fille et un changement d'état civile.
Comme toute naissance, cela ne s'est pas fait sans douleurs.
Douleurs physiques, mental avec son lot de rejets, d'exclusions, de solitude.
Toujours proche de la folie avec pour moi un combat, vivre où en finir.
Je suis en paix avec mon corps comme avec la mort.
Il y a en moi des vides abyssaux que je ne sais pas remplir et le quotidien reste difficile.
Je me dis que si mon histoire doit en rester là, ce sera dans le bon corps.
Oui il y a un avant, un pendant et un après.
Je vous parle de mon voyage au plus profond de moi.
L'avant, cette enfance avec le sentiment de ne pas être à ma place.
Je ne suis pas dans le bon corps, ni dans la bonne famille.
Une enfance faite de rejets à commencer par le mien, oui mon dégoût pour mon corps.
Celui des miens qui ne pouvaient supporter mes affirmations, mon besoin d'être une fille en totalité.
Ni les coups, ni l'inceste ne mon donner la paix, pourtant mon père a mis toute sa force, sa détermination pour faire de moi un homme.
Il pensait n'avoir bien dressé, bien mater et je le pensais aussi.
J'ai vécue ma vie d'homme, fais des projets d'homme.
Aucune trace apparente de ma nature profonde, jamais aucun besoin de porter des vêtements féminins, même pas un sous-vêtement, non rien de tout cela.
Seule ma douceur dans l'intime me donnait du bien-être tout comme à celle qui partageait ma couche.
Je l'entends encore me dire (tu es doux ton côté féminin me plaît).
Le temps semblait avoir eu raison de la petite fille, effacé de ma mémoire les coups, l'inceste et les brimades.
Plus que le temps, mon inconscient m'a protégé : des miens, de moi-même, de la folie.
La vie nous réserve bien des rebondissements, pour moi une longue maladie avec beaucoup de changements.
Le plus important le retour de la petite fille et un changement d'état civile.
Comme toute naissance, cela ne s'est pas fait sans douleurs.
Douleurs physiques, mental avec son lot de rejets, d'exclusions, de solitude.
Toujours proche de la folie avec pour moi un combat, vivre où en finir.
Je suis en paix avec mon corps comme avec la mort.
Il y a en moi des vides abyssaux que je ne sais pas remplir et le quotidien reste difficile.
Je me dis que si mon histoire doit en rester là, ce sera dans le bon corps.
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