vendredi 5 décembre 2014

Une belle journée

Une belle journée faite de partages, émotions, sincérité et de larmes de bonheur.
Aujourd'hui huit de mes protégés volent de leurs propres ailes et de leur propre volonté.
Je suis heureuse pour eux et espère le meilleur pour tous.
Pour notre dernier jour ensemble un beau bouquet de fleur offert avec cœur et sans arrières pensés, juste leur façon de me dire merci.
ils n'ont pas encore compris que le plus des cadeaux reste leurs réussites, merci les garçons.

dimanche 30 novembre 2014

Merci petite fleure

Une étoile de plus dans le ciel.
Pour une moquerie de trop une vie s'est éteinte en silence loin des regards.
Beaucoup vont lui faire reproches d'avoir voulu être libre de ne plus subir, petite fleur fragile je mesure combien nous avions en commun.
Un jour tu m'as demandé d'écrire un texte sur mon corps, sûr non-parcours qui était aussi le tien avec cette petite annotation (j'envie ton corps).
Petite fleure, je le fais aujourd'hui.
Mon corps même si je le voulais, je ne peux en changer, il résulte d'âpres combats et de ma volonté d'être.
Souvent moqué, rejeté et quelquefois désiré, espéré.
Il n'est pas pour les magazines, ni pour le regard du plus grand nombre.
Non il est pour ceux qui savent voir au-delà des critères de beautés de notre époque, triste ceux qui ne vivent que pour paraître.
Alors que le corps change avec le temps, l'âme reste à l'identique.
S'il vous plaît, plutôt que de moquer le différend, laissez-le faire sa vie !

Merci petite fleure tu vas me manquer.

vendredi 21 novembre 2014

Le vil, la vanité

Le vil.
Jamais satisfait, toujours à l'affût de la moindre occasion, faiblesse ou générosité.
Il prend tout et il ne vit que pour lui.

La vanité
Elle aime à se donner en modèle, toujours prompte à donner leçon et pour elle une seule vérité la sienne.
Tous deux sont contemplatifs de leurs images respectives et aiment à être adulé sans jamais l'avouer, ils aiment jouer les modestes.

mercredi 19 novembre 2014

Il a suffi


Il a suffi de quelques mots prononcés en comité par une voix du passé pour que je sente le sale en moi.
Voilà que je suis mal, tous mes sens s'éveillent, mes muscles se contactent, ma gorge se noue et le poil s'hérisse.
Je sens ses mains sur ma peau, son souffle court, l'odeur du cuir de son ceinturon, sa morsure, le vif de la boucle qui déchire la chaire.
En moi résonne encore mes cris étouffés, mes pleurent que la nuit finie toujours par taire.
Encore le goût de son intime en bouche, envie d'en finir !

lundi 27 octobre 2014

Je les laisse à leur réalité, leurs tourments.



Très longtemps j'ai pensé être le problème et certaines personnes non conforter dans cette idée.
Il n'en est rien !
Il est vrai que la nature humaine a besoin pour se rassure de semblable quitte à les créer par le mensonge.
Je les laisse à leur réalité, leurs tourments.

vendredi 24 octobre 2014

Mon nouveau tatouage !

Mon nouveau tatouage !

Samedi, je vais vivre un moment tout à moi.
Vivre la douleur libératrice, la sentir de plus en plus en moi et vivre l'extase de l'apaisement.
Retrouver quelques sensations de plénitude vécue autrefois dans les cordes.
Donner de la couleur à ma peau de porcelaine, à ma vie qui en a bien besoin.
Plonger dans ce moi que je cache au plus grand nombre.
Au final gardé la trace de ce moment sur ma peau ou l'esprit et le corps ne fond qu'un.
Très vite, un autre prendra place sur cette même peau.

Je suis !

Je suis :
fatiguer par ceux qui érigent la supériorité en modèle.
user par les discours de ceux qui se drapent dans la vanité et l'orgueil.
en fuite des revanchards de toutes sortes, ils ne savent que faire le mal.
en opposition avec le diktat du "positive attitude".
exaspérer par la flatterie utilisée avec arrière-pensées.
irriter par les prêches des amoureux de la norme.
en peine pour ceux qui ne vivent que pour plaire au plus grand nombre.
attrister par des dires qui ne sont pas suivis des faits.
en attente de sincérité et engagement.

mercredi 22 octobre 2014

Ma part d'ombre

Ma thérapie par le travail et le détachement !
Plus je suis mal, plus le besoin d'être occupé devient vital.
être occupé pour ne pas voir mon esprit, se perdre dans les méandres du vide qui demande ma chaire, mon âme.
Nul apitoiement, ni appel juste le constat.
Mon travail comme corde de survie, je m'y plonge à l'épuisement.
Aux attaques de ceux pour qui une comme moi ne peut faire partie du vivant, je réponds par le détachement à moi-même, à la vie.
Je laisse ces personnes à leurs dires et opinions du bien, du mal, du normal.
Certes, il est des jours plus difficiles par l'accumulation.
Ma part d'ombre prend le dessus.

dimanche 12 octobre 2014

Fatiguer !!

Fatiguer des personnes qui veulent me formaté et veulent attendre que ce monde est merveilleux.
Ne me demandez pas comment je vais si la seule réponse possible est bien.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Si pour vous plaire il faut mentir, je préfère vous savoir loin de moi.
Pour beaucoup l'offense ne se vis que dans un seul sens le leur.
Cordialement.

Mes peurs !

Mes peurs, celles de mon enfance.
La trahison, l'abandon, l'eau, le cuire et le mépris.
La trahison, celle des êtres aimés.
L'abandon dans un placard, dans le noir et la solitude.
L'eau ou la tête est plongée pour laver le péché.
Le cuire oui déchire la chair.
Le mépris comme une litanie (tu n'es rien).
Personne pour entendre, comprendre avec en héritage le goût salé dès l'arme.

samedi 11 octobre 2014

Mon chemin

Ces dernières semaines.
Quand mes dires et prémonitions s'avèrent en totalité, il n'y a plus rien à dire.
Le temps reste comptable de tout cela et il me rendra ma dignité.
Je me reconstruis petit à petit, tout doucement.
Toujours en lutte avec moi-même, je poursuis mon chemin.

samedi 27 septembre 2014

Mon travail !

Mon travail un besoin, une passion.
J'ai la chance de pour voir faire un travail qui me passionne et qui me donne satisfaction.
Oui j'ai de la chance, certes, je suis précaire, mais en contre partie je vis des moments de partages avec mes stagiaires.
Attention mon travail peut être difficile certains jours, mais il donne aussi l'occasion de faire de belles rencontres.
Chaque jour, passé au contact des stagiaires me construit et je m'enrichis de leurs histoires et visions.
Le dialogue reste de mise entre eux et moi.
J'espère du fond du cœur que leurs projets et besoins deviennent très vite réalités

vendredi 26 septembre 2014

TIC-TAC

Tic-tac, l'horloge tourne.
Le temps va me rendre justice et honneur.
Tic-tac, l'horloge m'a ouvert d'autres portes et donné une autre vision de la situation.
Le temps a brisé les chaînes de l'aveuglement.
Tic-tac, le lien n'est plus.
Le temps apaise la souffrance et sèche les larmes.
Tic-tac, le temps du renouveau est arrivé pour moi !!
Artifices, faux semblants, culte des hauteurs n'ont pas leur place à mes côtés.
Sincérité, engagement, partages et passions restent mes seules actualités.

dimanche 14 septembre 2014

La serpillière et le derrière


La serpillière, souvent ont s'essuient les pieds dessus et elle est utilisée pour nettoyer toutes sortes de salissures toutes plus dégoûtantes les unes que les autres.
Elle est oubliée jusqu'au moment où ces services deviennent une nécessité, elle finit toujours à la benne et elle est remplacée par une autre.
Attention il ne faut pas se prendre les pieds dedans, plus vous êtes haut, plus la chute est grande et douloureuse.
Le derrière, toujours nommé à tort et à travers, jamais considérer.
Ils sont peu à lui donner le soin qui lui est du, il reste pourtant si utile et à plus d'un titre.
Quand il ne fonctionne plus correctement ou plus du tout, il attire l'attention et suscite de l'intérêt.
Il peut aussi donner du plaisir et mérite notre attention !

samedi 13 septembre 2014

Petite fiche technique.

Petite fiche technique pour les utilisateurs (trices) de Raphaëlle.

(a) Raphaëlle est une personne !
(b) Raphaëlle a un cœur et un cerveau en plus du reste .
(c) Nous rappelons aux utilisateurs (trices) de Raphaëlle, qu'elle peut être drôle et de bonne compagnie.
(d) il est fortement déconseillé d'alimenter son besoin d'affect et de lui faire reproche " des éventuels sentiments qu'elle pourrait avoir pour vous".
(e) Inutile de lui demander un plan câlin où baise à l'insu de tous.
(f) En outre nous vous informons que Raphaëlle à une forte capacité à la résilience et au pardon.

Cordialement...

vendredi 12 septembre 2014

Peu à offrir.

Récemment une personne m'a écrit que j'avais peu à offrir, oui peut être.
Je sais avoir donné le meilleur de moi-même et suis en paix avec cela.
Se peut ne suffit pas, cela veut dire que je ne suis pas avec la bonne personne.
Je reste fidèle et défends ceux que j'aime sans attendre la réciprocité.
Le temps fait toujours resurgir la vérité !
J'écris la nouvelle histoire de ma vie.

dimanche 7 septembre 2014

Dans la vie on ne perd que ce que l'on a vraiment désiré


Quand l'être aimé devient un étranger.
Quand les changements et la prise de confiance que vous avez appelé de vos vœux pour lui, sont enfin arrivés il est temps de partir sans se retourner.
Il reste tout au fond de vous le souvenir des bons moments.
Dans la vie on ne perd que ce que l'on a vraiment désiré tout le reste est éphémères.

Demain la rentrée



Demain la rentrée !
Mon cartable est prêt.
Fini les ongles longs, ben oui, fini les robes en semaine, place à la guerrière en tenue de combat.
Mes objectifs pour ces prochains mois, rendre possibles les projets des stagiaires avec un retour à l'équilibre pour eux.
Pour moi, retrouver un équilibre salutaire, faire de belles rencontres et vivre le partage, les rires et plus...
Construire de solides amitiés avec des belles personnes pour qui mon passé ne pose pas de problème.
Je m'ouvre à la vie à vous !


lundi 1 septembre 2014

Je reviens à la vie !

Trop longtemps je me suis oublié et perdue dans les abysses, mais je reviens à la vie.

dimanche 31 août 2014

Enfin !

Bientôt la reprise, enfin !
Il me tarde de retrouver les stagiaires, mon travail me passionne à plus d'un titre.
Six mois, qui s’annoncent intenses avec je l'espères la concrétisation des projets des stagiaires.

mercredi 27 août 2014

J'apprends


J'apprends à ne plus aimer, exercice difficile et au combien douloureux, destructeur.
J'apprends à ne plus m'attacher à lui à vous.
J'apprends que la solitude est une amante possessive !
J'apprends d'autres centres d'intérêts.
J'apprends à ne plus avoir d'espoir, d'envies et de besoins.
J'apprends à la lecture de mes textes que rien ne change et que je fais du sur place, que je suis une conne.

mardi 19 août 2014

Voilà les nouvelles du jour.

Une page se tourne.
En septembre je reprends du service pour six mois.
Toujours au même centre de formation, le travail est tout ce qu'il me reste.
La page d'un été difficile se tourne avec un bilan qui n'est pas brillant, comment le pourrait-il.
Il me faut me rendre à l'évidence, il y a des choses qui restent immuables.
Je suis perçue par beaucoup comme un monstre et ils éprouvent pour moi de l'aversion du dégoût.
Contre cela je ne peux rien faire, il y a aussi ceux qui veulent bien être avec moi, mais attention personne ne doit le savoir ou nous voir ensemble.
Les mots, affecte et bonheur ne font pas parties de ma vie, le prix à payer pour être moi.
Je me sens de plus en plus seule et plus abandonné que jamais !
J'espère que mon travail va me sortir de mes idées noires, de la spirale du dégoût de la vie.

Voilà les nouvelles du jour.

Comme le sable


Comme le sable file entre les doigts, je sens que le lien qui me lie à lui devient à chacune de ses rencontres plus fragile.
Comme le sable, plus je sers ma main et plus vite il file, mes cauchemars prennent vies et m'éloignent de lui.
Le jour de notre adieu arrive à grands pas, je garderais de lui sa douceur, son regard intense et son humour.
Il ne me restera que des souvenirs encrés dans mon cœur, la saveur de ses baisés et des photos accrochées aux murs de l'appartement.
Une consolation, le savoir bien dans les bras d'une autre, enfin heureux.
Je ne sais pas de quoi sera fait demain, ni si je veux un demain !

dimanche 17 août 2014

Vous me tuez !


Vous me tuez !

Avec vos regards, vos petites phases prononcer en mon absence.
Par votre hypocrisie, votre envie de me voir loin des regards, pour une aventure exotique sans lendemain.
Vous ne voyez en moi qu'une solution de secours, la bonne copine, votre confidente.
Vous alimentez un espoir, pour mieux m'en priver.
Vos belles phases issues de livres d'un autre temps et empreint de moral, votre façon de culpabiliser toute personne qui exprime sa souffrance au simple fait qu'elle vous dérange ou par peur que les vôtres resurgissent du plus profond de vous.
Vous avez le droit de ne pas m'aimez, mais pas celui de me détruire !
Vous pensez tout savoir sur tout, sur moi, il n'en est rien.

mardi 22 juillet 2014

Le voyage

Le voyage.
Oui il y a un avant, un pendant et un après.
Je vous parle de mon voyage au plus profond de moi.
L'avant, cette enfance avec le sentiment de ne pas être à ma place.
Je ne suis pas dans le bon corps, ni dans la bonne famille.
Une enfance faite de rejets à commencer par le mien, oui mon dégoût pour mon corps.
Celui des miens qui ne pouvaient supporter mes affirmations, mon besoin d'être une fille en totalité.
Ni les coups, ni l'inceste ne mon donner la paix, pourtant mon père a mis toute sa force, sa détermination pour faire de moi un homme.
Il pensait n'avoir bien dressé, bien mater et je le pensais aussi.
J'ai vécue ma vie d'homme, fais des projets d'homme.
Aucune trace apparente de ma nature profonde, jamais aucun besoin de porter des vêtements féminins, même pas un sous-vêtement, non rien de tout cela.
Seule ma douceur dans l'intime me donnait du bien-être tout comme à celle qui partageait ma couche.
Je l'entends encore me dire (tu es doux ton côté féminin me plaît).
Le temps semblait avoir eu raison de la petite fille, effacé de ma mémoire les coups, l'inceste et les brimades.
Plus que le temps, mon inconscient m'a protégé : des miens, de moi-même, de la folie.
La vie nous réserve bien des rebondissements, pour moi une longue maladie avec beaucoup de changements.
Le plus important le retour de la petite fille et un changement d'état civile.
Comme toute naissance, cela ne s'est pas fait sans douleurs.
Douleurs physiques, mental avec son lot de rejets, d'exclusions, de solitude.
Toujours proche de la folie avec pour moi un combat, vivre où en finir.
Je suis en paix avec mon corps comme avec la mort.
Il y a en moi des vides abyssaux que je ne sais pas remplir et le quotidien reste difficile.
Je me dis que si mon histoire doit en rester là, ce sera dans le bon corps.

dimanche 20 juillet 2014

Tout est dit !

Si Fabienne n'était pas là, il se passerait des jours voir plus, avant qu'une personne de mon entourage se pose la question (qui a des nouvelles de Raphaëlle).
Tout est dit !

samedi 19 juillet 2014

Une réalité.

Une réalité depuis que mon chien Milo n'est plus là, il ne me reste comme compagnie que la musique.


vendredi 18 juillet 2014

Un jour !

Un jour peut être
Un jour peut être le mot amour aura ça place dans mon cœur, dans mon corps.
Un jour peut être le sentiment d'abandon ne sera plus là.
Un jour peut être la précarité ne sera qu'un souvenir.
Un jour peut être la vie sera plus douce.
Un jour peut être plus de combats pour être moi.
Un jour peut être plus de moqueries et revirements.
Un jour peut êtres mes idées noires ne seront plus pour moi la seule solution.
Un jour !

vendredi 11 juillet 2014

Une nuit

23.32 dehors il pleut, il fait froid et mon appartement est bien trop grand ce soir.
Je m'étiole, languie et mes sanglots me révèle à moi-même.
Même si je ne dois pas, je sors pour une longue marche.
Chaque pas sous la pluie battante me rappel que mon pied droit est fracturé.
J'erre dans les rues dessertes du village, de temps en temps quelques phares de voiture font briller l'asphalte.
J'ai froid, mes larmes se confondent avec la pluie.
2.15 me voilà rentrée, la douleur qui m'a accompagnée durant toute cette marche se fait plus forte quand je retire mon pied de la chaussure.
La douleur me fait comprendre combien je suis stupide !
Une douche chaude, les médocs et mon lit froid, je ne trouve pas le sommeil.

mardi 8 juillet 2014

Ma place !

Ma place !
Voilà une bonne question.
Faire le vide.
Ne garder que l'essentiel.
Comment ne pas sombrer dans la folie ?
Me faut-il redevenir cette fille éteinte qui ne communique avec personne pour se protéger des autres, des situations, d'elle-même ?
Faut-il vivre que pour n'être que la solution de dernier recours et faire semblant pour ne pas vous importuner.
Tout faire pour ne plus entendre mon cœur et mes sentiments pour ne plus souffrir, vivre, être.
Parvenir à ne plus faire de cauchemar et avoir le sommeil long.
Sortir de cette spirale et trouver de nouveaux centres d'intérêts.
Faire de mon nouvel appartement une forteresse et ne plus sortir.
Je suis fatiguée des voltes faces dû à mon passé tout comme aux avances de ceux qui ne voient en moi que différences et qui veulent un rapport exotique.


samedi 5 juillet 2014

Les jours les nuits

Les jours les nuits, rien ne vient troubler mon ordinaire.
Une vie bien établie dans la durée.
Vivre ma petite mort ne me révolté plus, je suis passive et résigner.
Bien trop fatiguée je subis en silence.
Toujours les draps froids pour mes nuits agitées et courtes.
Rare sont les jours sans pleurs, les ennuies ne manquent pas.
Pour faire la même distance que la plupart des gens il me faut faire plus.
Le mot chance ne fait pas partie de mon vocabulaire, à la place efforts et persévérances.

jeudi 26 juin 2014

Victoire !

Une victoire de plus pour moi, enfin mon compte est en conformité avec celle que je suis maintenant plus de monsieur sur ma carte et mes chèques, trois années de lutte.
aujourd'hui le premier relevé de compte, de madame !

mercredi 25 juin 2014

Triste réalité que la mienne !

Le grand vide.

Celui que je ne parviens pas à remplir, veine tentatives, inutile espoir.
Rien ne change et plus d'espoir de voir ce changement.
Je cache toujours mes pleurs, je  joue les dures et beaucoup pense que je suis forte, foutaises.
Oui, beaucoup de chemin fait avec de belles victoires sur moi, le destin.
Reste une réalité, je me sens toujours triste et le vide prend chaque jour un peu plus de place en moi.
Un bref regard autour de moi, personne à mes côtés.
Pas de famille, peu de relations sociales et une absence totale d'affect.
Fêtes, anniversaires, sont autant de blessures, je suis seule, certes, j'ai des amies et amis mais, personne de proche, de présent.
J'ai créé cette situation avec mes choix, mes changements, mes errances et incapacités.
Passent les secondes, les minutes, les heures et les jours, rien ne change, je suis totalement incapable de trouver les solutions, le déclic.
Me voilà à la croisée des chemins et il me faut prendre une direction, faire un choix.
Oui je peux vivre encore comme un zombie et vivre le présent.
Bien sûr, je peux aussi partir loin couper les ponts.
Il me reste à trouver une fois encore la force, le courage pour passer à l'acte mais, avec cette fois plus de succès.
Je suis maintenant en paix avec la mort, il ne me sera plus fait l'affront d'un acte de décès avec la mention (monsieur).
Personne pour entendre mes dires et je suis épuisée, trop de luttes, de précarité et de solitude.
Mon blog, un lieu pour écrire mes souffrances, mes joies comme mes doutes et certitudes.
Nous sommes programmés pour la vie, mais, il arrive que nous soyons totalement inadaptés à cette dernière.
J'arrive encore à tenir du fait de vivre de temps en temps le partage, mais, la question qui demeure pour combien de temps encore, je ne dois pas oublier mes trois tentatives d'en finir deux que je qualifie d'appel à l'aide et un loupé.

Triste réalité que la mienne !

dimanche 22 juin 2014

En réponse !


Vous êtes nombreux à me poser la question suivante, comment se passe mon quotidien.
Ma vie est identique à celle de toutes ces femmes qui vivent seules.
Mes rêves de petite fille ne sont plus et je ne vis que le présent.
Je m'assume totalement comme beaucoup d'autres femmes.
Comme beaucoup d'autres, je suis la bonne copine ou pire encore la solution de remplacement.
Oui je vis de belles choses et je me nourris de vous, de vos histoires, de nos échanges.
Pour avoir forcée le destin et être enfin moi, il me faut payer le prix mais, je ne regrette rien.
Mes choix mon donner beaucoup de bonheur mais, aussi de grandes peines et mon chemin reste fait de souffrances physiques mais aussi morales.
Oui je suis devenue une guerrière, mon parcours s'est fait dans la souffrance physique et morale.
La bêtise et l'intolérance font parties de mon histoire.
Ma plus belle victoire, être enfin moi.

dimanche 1 juin 2014

Le temps qui passe.

Le temps qui passe.
Me voilà dans mon nouvel appartement avec du temps pour faire le point sur moi, mon parcours.
Mon appartement est au centre du village de mon enfance et me voilà au milieu de personnes avec qui j'ai grandi, ceux avec qui je suis allée à l'école.
Ils ne me reconnaissent pas et je dois faire comme si je ne les avais jamais vus de ma vie encore moins leur parlé de notre histoire commune (cela reste difficile et triste mais, il le faut pour donner vie à mon demain).
Pourquoi ici ne direz-vous?
Pas vraiment, le choix, ma précarité dans le travail rend difficile la recherche d'un appartement.
Beaucoup de peurs avant mon arriver ici.
Je vis ma vie de femme et reste consciente de ma fragilité comme de la précarité de mon demain.
Il y a des certitudes en moi certaines me confortes dans mes choix et d'autres qui me font souffrir.
Oui maintenant je sais que pour moi l'amour ne se vivra pas au grand jour et encore moi une vie à deux.
Il me faut vivre l'instant et ne rien attendre pour la suite, fini les rêves de petite fille.
Je sais ma chance, celle d'être enfin moi enfin femme.
Encore beaucoup de choses à vivre et faire pour finir mon parcours.
Beaucoup d'images et combats de mon parcours en moi et le souvenir de mes premières fois.
Mon premier soutien-gorge avec la vendeuse qui me pose la question (quelle taille et moi qui, instinctivement les prends à pleines mains sans pouvoir dire quoi que soi d'autre) ou mon arriver au travail en robe et tallons haut.
Oui je vis quelque chose de rare et je remercie du fond du cœur tous ceux qui ont rendu cela possible.
Un grand merci aussi à ceux et celles qui font mon quotidien et qui partagent des moments et des passions avec moi (je vous aime).

jeudi 29 mai 2014

J'ai besoin de vous pour vivre


J'ai besoin de vous pour vivre, comme j'ai besoin de vivre le partage pour un instant, un jour, une nuit, une vie.
Vivre l'émotion d'une nouvelle rencontre.
Toujours présent en moi l'émerveillement devant mère nature avec le besoin de toucher les troncs d'arbres, sentir l'herbe, les fleurs et le bruit de l'eau.

En manque de mes ballades pieds nus sur le sable d'une plage au soleil couchant avec une légère brise marine, loin de la cohue, des serviettes, les cris.
Un sourire dans la rue, une caresse, je suis heureuse.
Mon bonheur, un bon café, du chocolat, des fleurs, du champagne.
Besoin de vivre la passion pour me sentir bien.

lundi 26 mai 2014

Je sais !

Je sais !
Je sais vivre la rareté.
J'ai vécu la passion d'une relation intense avec une femme et l'amour à sens unique avec un homme.
Je suis obstinée et combative (indispensable pour mon parcours).
Beaucoup de deuxième fois dans ma vie : deux vies, deux amours, deux naissances, deux cartes d'identité, deux numéros de s.s. et par deux fois j'ai perdu ma virginité.
Je sais que je suscite le désir chez certain mais, je reste consciente de ma différence (elle rend impossible un demain à deux).


Il me reste beaucoup à vivre, peut être avec vous.
Un grand merci à vous tous, par vos mots et présence vous me donner du bonheur.


mercredi 21 mai 2014

Il me tarde la prochaine mission.

Mon travail, la formation et l'insertion.
Un travail qui me passionne et me construit certes, il y a le fait de vivre la précarité passant de ccd à des missions d'intérims.
Ma dernière mission un chantier-école avec 13 garçons d'horizons différents avec leurs histoires, leurs espoirs.
Je suis riche de leur histoire et vision du monde.
Comme à chaque fois quand le chantier se termine et qu'il nous faut nous quitter après trois mois passer ensemble, je suis triste pour ne pas dire plus.
Je suis toujours fière pour ceux qui sortent la tête de l'eau et retrouvent le chemin de l'estime de soi comme celui d'un travail ou d'une formation.
Je ne peux que leur dire bravo et merci pour les moments de partages, la confiance donner.
Je suis épuisée comme les autres fois par trois mois d'intenses émotions.
Il me faudrait apprendre à prendre de la distance avec eux, leur histoire pour me protéger, mais voilà je ne sais pas comment faire et je reste une grande émotive (mon histoire doit y être pour beaucoup).
Il me tarde la prochaine mission.

lundi 14 avril 2014

Plénitude

Plénitude

J'ai trois ans et suis en paix avec moi-même, mon corps même si loin des standards ne me fais plus fuir les miroirs.
Je suis tout simplement une femme riche de son histoire et pleinement consciente de vivre la rareté.
Beaucoup voudraient vivre l'autre sexe, pour un instant, une heure, une nuit ou plus, voir une vie !
J'ai franchi ce pas, depuis ce jour tout est découverte pour moi, un sourire, une caresse, les tenues, les plaisirs intimes.
Mes deux vies sont pour moi les deux faces d'une même pièce, d'une même vie.
Enfin je suis dans la plénitude.

mercredi 2 avril 2014

Trois ans!

Trois ans
Samedi, je fête mes trois ans, oui je suis toute jeune.
Trois ans que je suis moi avec des hauts, des bas.
Il me reste beaucoup à vivre et partager avec vous, parmi vous.
Trois ans que je suis enfin moi, heureuse de me vivre.
Beaucoup de luttes, de l'arme et souffrances pour être celle que je suis.
Trois ans de découvertes, de moments forts, mais aussi de stupidité et d'intolérance.
Chaque jour qui passe me conforte dans ma nouvelle vie, mon corps et statue.
Je suis une femme heureuse qui s'assume pleinement, consciente de vivre quelque chose de rare.
Riche de mes deux vies et de mes deux naissances.

dimanche 9 mars 2014

Mes deux vies!

Mes deux vies, très différentes pour ne pas dire opposées.
Dans ma nouvelle vie la nouveauté à sa place tout comme les premières fois.
Hier ma première vraie journée de la femme certes seule mais, les choses suivent leur cours et ma vie prend son rythme de croisière.
Beaucoup reste à faire et oui le quotidien reste un combat, il y en a encore pour me dire il cela me blesse.
Bientôt je vais avoir trois ans, oui trois ans je suis toute jeune.

samedi 8 mars 2014

Ma journée de la femme

Ma journée de la femme elle a une saveur toute particulière pour moi.
J'ai dû me battre pour être celle que je suis et avoir ma journée de la femme, j'en savoure chaque minute.
Le soleil est de la partie donc resto en terrasse, un bon café quelques sourires la vie.
Certes, je vis tout cela seule, mais peut-être un jour cela sera différent.

samedi 22 février 2014

Voilà, je reviens.


Dans moins de trois mois, je quitte mon appartement actuel pour un plus petit,
Je retourne dans le village qui m'a vue grandir, je stresse encore devoir expliquer mes changements, ma nouvelle vie avec le risque d'un rejet massif.
Il va me falloir trouver la force pour à nouveau créer des liens et rendre ma vie plus attractive, ne pas m'isoler encore un peu plus.
Je me replis sur moi-même et fui tout le monde et ne sort plus, voilà pourquoi je sais être en danger (mes idées noires sont de plus en plus présentes).
Encore plus de distance entre moi et ceux que j'aime donc moins de rencontres plus de solitude, moins de cordes aussi.
La vie se joue de moi et la tristesse se pavane et rit de me voir in-ci.
En 2014 il va me falloir prendre une nouvelle route pour mon travail, sortir de la précarité.
N'attendant plus rien de la vie et encore moins des personnes, les jours se suivent et se ressemblent (aucune saveur).

samedi 15 février 2014

En 2014

En 2014 beaucoup de changements et de combats pour moi.
En 2014 trouver ma paix intérieure, la santé et sortir de mes idées noires.
En 2014 repartir de zéro, un déménagement de nouvelles amitiés à créer et me trouver de nouvelles occupations loin du tumulte.
En 2014 deux possibilités je m'ouvre plus où je finis de me renfermer.

dimanche 9 février 2014

Une fleur,

Pour vous une fleur, un bouquet, des senteurs pour moi bien plus que cela une bouffée d'air pure qui me ressource, la vie.
Merci Marc.

lundi 27 janvier 2014

Qui je suis?



Beaucoup de questions et de souffrance en moi.
Des questions sur moi, mes besoins, mes attentes, mon devenir.
Quelle vie je veux vivre?
Certainement pas celle qui est la mienne en ce jour, elle n'a ni saveur ni sens.
Morte voilà un constat qui fait mal oui à 45 ans ma vie est une routine du lever au coucher répéter les mêmes gestes aucune place pour le changement rien ne vient troubler l'ordre établi.
Dans une maison de retraite, je ne dénoterais pas des autres pensionnaires, je suis pitoyable.
J'ai gagné beaucoup de batailles, mais pas la guerre.
Une chose reste acquise, je suis femme.
Femme voilà la seule chose donc je suis fière et qui me donne du réconfort.
Je fais aussi le terrible constat, la solitude me reste fidèle.
Beaucoup dans leurs tentatives de me remonter le moral flatte mon égo, comme si cela était d'une vitale importance s'ils savaient.
Une autre réalité pour moi, je suis celle qui contact et se soucie rare sont celles et ceux qui me contact.
Même dans cette petite mort je trouve du confort celui de n'être rien.
Combien je voudrais lâcher prise et ne plus être en auto contrôle permanent.
La vie reste un combat et je suis guerrière.
Prise au piège je me comporte comme un automate bien incapable de faire autre chose que ce pourquoi il est fait.
À quand le réveil ?

mardi 21 janvier 2014

Susciter

A ne jamais susciter le désir, le besoin, l'envie ont fini toujours par mourir.

mardi 14 janvier 2014

La conne!

Une fois encore buter contre les mêmes obstacles, les mêmes causes conduisent toujours aux mêmes effets.
Putain de différence toujours les mêmes mensonges pour justifier les mêmes rejets.
Je suis lasse de tout cela et je me sens vraiment comme une merde.
Oh je sais avoir autour de moi de belles personnes qui me veulent du bien et je les aime, mais elles ne peuvent rien face à cette réalité.
Encore une fois, la règle qui régit ma vie se confirme et oui il y a des choses qui restent de l'ordre de l'impossible pour celle que je suis.
La conne que je suis espère et je me mens pour tenir un jour de plus.
Je suis passée d'une prison à une autre.

lundi 13 janvier 2014

Je me découvre

Je m'apprends un peu plus chaque jour et découvre un moi encore inconnu, ma mue continue.
Je me découvre fragile et douce comme jamais auparavant.
Mes larmes nocturnes n'apaisent pas ma douleur et seul le temps qui passe les assèches.
Je vis chacun de mes pas comme une victoire et me dis que seul le suivant compte.
Encore beaucoup de questions sans réponses en moi avec le sentiment d'inachevé chevillé au corps.
Consciente du chemin parcouru et des efforts fournis pour y parvenir.
Il me reste tant à faire et à vivre.

samedi 11 janvier 2014

La mention

Aucune autorité en France ne délivre une pièce d'identité avec la mention transsexuelle soit vous êtes femme soit vous êtes homme et rien d'autre.
Donc vous êtes homme ou femme la transsexualité n'est que l'état de transition entre le début du parcours et l'octroi de la nouvelle carte d'identité, durant cette période légalement vous n'existez pas.
L'état de transition peut être difficile à vivre et durée dans le temps, il y aura des changements, certains voulus, espérer, d'autres subis, inattendus.
Vous avez autour de vous des personnes qui ont fait ce parcours et qui ont obtenu leurs nouvelles cartes d'identité, de grâce tenez compte de cela et respecter les indications qui se trouvent sur leur carte d'identité, pour vous quelques mots pour eux simplement exister.
S'il vous plaît n'utilisez pas le mot transsexuelle à tord et à travers la plupart du temps il veut dire souffrance.
Je suis femme rien d'autre et heureuse comme cela.

mardi 7 janvier 2014

Encore un peu de moi

Encore un peu de moi
J’aime le champagne, le chocolat et surtout le café.
Je suis de celle qui craque pour un sourire, une caresse.
Un rien, emmerdeuse avec un brun de malice et de folie bien dissimulé.
On dit de moi que je suis trop sentimentale, émotive.
Mes formes sont méditerranéennes, tout comme mon caractère.
Avec le temps j'apprivoise mon ego et cultive la franchise quitte à me faire des ennemis.
Inutile de vous dire que les cordes sont comme l'air pour moi.