samedi 31 décembre 2016

Je vous aime.

Dernière ligne droit.
Une nouvelle année s'annonce avec ses incertitudes, ses espoirs et attentes de tous genres.
Je vous souhaite de belles choses pour cette nouvelle année et tout le bonheur du monde.
Je vous dis merci pour vos soutiens et encouragements.
Je vous aime.

mercredi 28 décembre 2016

Triste

Cela me blesse toujours autant et je m'en veux de ne pouvoir faire autrement.
Encore aujourd'hui ceux qui viennent à moi comme ils vont au zoo me font pleurer et me font me sentir méprisable, ils me salissent.
Ils veulent une aventure, avoir une anecdote à raconter, tous sont pétris de certitudes en mon endroit.
Les idées reçues, les biens pensants ont fait de moi un animal, une bizarrerie encore mieux une insatiable.
Le sexe est mon seul but dans la vie et je ne peux renoncer à une sollicitation de cet ordre, les voilà donc persuadés de leur bon droit.
Il est inutile de leur dire que je suis une personne qui peut éprouver des sentiments et de la peine.
Leurs mots, leurs attitudes me font plonger dans les abysses et voilà que mes idées noires reprennent le dessus.

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Le 19 déc., B a écrit :

Bonsoir Raphaelle...Tu te souviens de moi ??
22:07

Le 19 déc., Raphaelle  a écrit :

Oui très bien
22:50

Le 19 déc., B a écrit :

Super, mais moi , je n'ais pas connu LA RAPHAELLE !!
23:11
20 déc.

Le 20 déc., Raphaelle  a écrit :

Oui je suis enfin moi si cela reste un problème pour beaucoup je ni peu rien y faire bonne journée et bonne fin d'année
07:35

Le 20 déc., B a écrit :

Le principale, c'est bien que tu sois toi même !!! Les autres l'on s'en fout !!(pour être trivial !!) ... Tu prends aussi des hormones ? As tu une ou des photos de toi ??
12:23

Le 20 déc., Raphaelle  a écrit :

Oui le principal est la je suis femme des photos pour quoi donc bonne journée
15:15


vendredi 23 décembre 2016

Voilà nous y sommes.

Une belle journée!
Voilà nous y sommes, un bref regard sur le calendrier me confirme que nous sommes bien le 24.
Une journée qu'il me tarde de voir finir, une journée presque ordinaire pour celle que je suis.
Ce soir, des rires lointains viendront rompre l'ordinaire et couvrir mes sanglots.

Je vous souhaite de vivre au mieux cette période.

Noël, ses réunions de famille, le partage d'un repas.
Pour les plus petits et pour ceux qui ont gardée la candeur de leur plus jeunes années, vivre la magie du moment et l'attente des cadeaux.
Pour d'autres en ses temps difficiles, vivre l'harmonie de ses convictions.
D'autres apporteront par leur nature, réconfort aux nécessiteux et espoir en l'humanité.
Beaucoup seront emplît de bonheurs pendants ces fêtes et d'autres en silence vont le vivre dans la souffrance et la solitude.
Gens qui rient, gens qui pleurent ainsi va la vie.
Je vous souhaite de vivre au mieux cette période.

mardi 29 novembre 2016

J'ai appris

La bonté prodiguée à d'autres m'a apporté l'apaisement.
Mes rencontres m'ont appris d'autres réalités et permis de voir d'autres horizons.
J'ai fait trésor de chaque rencontre.
La vie m'a appris que la différence : isole et peut faire peur.
Mon parcours m'a appris la ténacité.
Mon cancer m'a appris que rien n'est jamais acquis.
Mon enfance m'a appris la violence d'un père.
Mon adolescence m'a appris le poids des responsabilités.
Mon arrêt cardiaque m'a appris le goût de la vie.
Mes soins m'ont appris à composer avec la fatigue et le dépassement de soi.
Le désespoir m'a appris qu'il est possible vouloir ne plus vivre.
Le quotidien m'a appris la défiance.
La solitude m'a appris l'autonomie.
Les trahisons et les promesses m'ont appris à ne plus accorder ma confiance.
J'ai appris l'hypocrisie de ceux qui affirment ne pas faire de différences.
J'ai appris l'inutile des vaniteux.
J'ai appris que l'amour n'existe pas pour une comme moi.
Mes larmes me prouvent que je suis humaine.
J'ai appris l'amour à sens unique.
Je suis riche de mes deux vies et de mes rencontres.
Un grand merci à ceux qui m'ont ouvert leur cœur

dimanche 6 novembre 2016

Je reviens

Je reviens après une longue absence, la maladie et le quotidien n'ont accaparé.
Alors que le cancer demande son dû, ma vie prend de nouvelles directions.
Mes études ont porté leurs fruits, de nouvelles compétences et un diplôme en attestent.
C'est dans un nouveau lieu de vie, une nouvelle couche que je reprends des forces pour la suite.
Tous ces efforts ont laissé des traces, comme une enfant trop fatiguée je pleure plus que de raison, je me dis que cela va passer.
Pour moi l'important reste que ces larmes ne soient vues de personne et qu'il me faut faire bonne figure en tout lieu et moment.
Mes insomnies ne permettent pas un repos réparateur et en moi toujours les mêmes images et peurs de mon enfance.
Reste en moi le doute d'un demain et un grand vide que je ne sais pas comblé.
Il me faut reprendre l'écriture du récit de mon existence.

jeudi 22 septembre 2016

La suite ?

Dernière ligne droite en ce qui concerne mes études, un mois avant mon b.t.s.
Mon déménagement a commencé, voilà une autre raison d'être fatigué.
Enfin mes soins qui après mon opération du mois d'août sont plus agressifs, je pourrais dire la routine au vu de la répétition des interventions et de celles à venir.
Je reste combative et me dis que quoi qu'il arrive maintenant, j'aurais donnée le meilleur de moi-même.
N'allez pas voir de l'auto satisfaction dans mes propos, mais juste une auto-analyse.
La suite, en voilà une bonne question !

mercredi 24 août 2016

La quiétude

Au milieu de la nature reprendre vie, oublier l'hôpital, mon opération, le cancer.
Au milieu de la nature donner sens à ma vie, pour quelques heures oublier ma solitude, mon isolement.
Au milieu de la nature ne plus subir, prendre du temps pour moi.
Au milieu de la nature vivre l'harmonie de toute chose et la quiétude.

jeudi 11 août 2016

Message

Message pour celles et ceux qui ne supportent pas la différence, tout ce qui n'est pas lisse et dans la norme.
Je ne vous demande qu'une chose, laissez-moi vivre ma vie.
Mesdames, messieurs si mon passé est un problème passez votre chemin.
Vous qui changez de comportement à mon endroit après avoir appris mon passé, oubliez mon existence.
Je n'ai pas besoin de votre approbation pour exister et faire.
Bien cordialement.

samedi 6 août 2016

Que faire !

Que faire face à la solitude et la maladie.
Que faire face au désespoir et aux idées noirs.
Que faire quand l'amour reste impossible à vivre pour vous.
Que faire du trop plein d'émotion qui me submerge.
Que faire pour interrompre les flots de larmes.
Que faire pour donner sens à une vie.

mardi 12 juillet 2016

Je rassemble mes souvenirs

Je rassemble mes souvenirs, les beaux, les moins beaux, il y a ceux qui me donnent à pleurer et les autres.
Écrire un livre demande rigueur et engagement, je le découvre au fur et à mesure.
Il est des souvenirs que le temps ne peut faire disparaître et les autres qui reviennent comme des flaches.
Voilà que resurgissent les démons du passé avec leurs lots d'interrogations et de larmes.
Certaines images du passé provoque en moi colère alors que d'autres me plongent dans la mélancolie.
Ce livre se veut un témoignage sur une existence, la mienne.
Il n'est pas porteur de vérités, dogmes ou certitudes.
Pour se livre il me faut le concours de certaines personnes de mon entourage, exercice difficile en soit, qui choisir et comment introduire leurs témoignages dans mes écrits.
Une seule devise rester vraie n'apporter aucune modification à leurs écrits et il en va de même pour mon récit, il se doit d'être fidèle à mon histoire, mes ressenties.
Il me reste beaucoup à faire pour donner vie à mes écrits.

samedi 18 juin 2016

Je suis la seule à savoir

Que de souffrances pour avoir le droit d'être.
Que de sacrifices pour un nouveau départ.
Que de douleur pour naître.
Que de solitude face aux méchants.
Que de désespoirs, de larmes et de tristesses.
Beaucoup, pensent tout savoir sur les personnes comme-moi!
Ils sont experts en tout ce qui me concerne.
Ils pensent détenir toutes vérités et ils se drapent de vertus à mes dépens.
Ils ne peuvent comprendre, entendre que je suis la seule à savoir ce qu'il m'en coûte pour exister.
Combien me faut-il encore subir?
Combien de temps je peux encore tenir?

samedi 4 juin 2016

Alone !!

 Alone
, face à la vie, à la maladie.
, face au quotidien, face au verre que je vide aussitôt plein.
, quand je pleure, quand mon cœur se serre.
, quand mes émotions me submergent, quand le sombre prend vie en moi.
, face à mes peurs, face à mes doutes.
, quand j'ai froid au plus profond de moi.
, face aux méchants, face à la violence.
, quand je suis épuisée, quand dormir reste difficile.



samedi 28 mai 2016

Ne plus espérer un demain.

Encore sur mes joues coulent des larmes.
Toujours en moi ce sentiment de solitude et d'abandon.
Je suis née il y a cinq ans et déjà je suis si user.
À ne vivre que le présent, je finis par ne plus espérer un demain.
L'absence de présence et chaleur alimentent mes idées dans finir avec une vie qui n'a pas de but, pas de sens.

samedi 21 mai 2016

A plus soif

Boire a plus soif.
Boire avec déraison.
Boire pour oublier que j'existe.
Boire pour ne plus subir.
Boire pour faire sortir de ma tête les images du passé.
Boire pour ne pas passer à l'acte et en finir avec la vie.
Boire pour ne plus réfléchir, analyser.
Boire pour trouver le sommeil.
Boire, boire, boire.

samedi 14 mai 2016

4 ans et 27 jours !

4 ans et 27 jours !
Depuis trois mois des images de mon passé hantent mes nuits et voilà que je replonge dans la douleur.
Je ne parviens pas en m'en défaire, elles sont dans ma tête.
Je ressens à nouveau les coups, la douleur et tout, le sale de ce soir-là.
La douleur dans mon intime, les coups sur mon visage, leurs rires et toute leur haine à mon égard.
Encore sur moi l'odeur de leurs sécrétions corporelles, là douleur vive dans mon intime et les cracha sur mon visage.
En moi encore cette peur, la honte et toute mon impuissance.
Écrits ses quelques lignes restent difficiles et mon cœur se serre, voilà que j'étouffe.
Il y a en moi encore de la colère et du désespoir.
Oui de la colère, celle de n'avoir pu me défendre face à ces cinq êtres vils.
Que dire de la suite, de la réaction de ceux qui auraient dû être un soutien, de par leur rôle et du fait qu'ils sont dépositaires de l'autorité.
Leur incrédulité et les mots prononcés à mon endroit, m'ont laissée un goût amer en bouche et un sentiment d'injustice.
Oui aujourd'hui, il y a encore des hommes, des femmes pour qui une femme reste coupable de la violence qu'elle subissent.

Alors, une comme moi !


samedi 7 mai 2016

évocation

L'évocation d'une vie riche de beaucoup de rencontres et d'événements inhabituels provoque chez beaucoup doutes et scepticismes !
L'être humain à besoin de comparer pour donner valeur à toute chose.
Face aux récits d'une vie bien rempli, qu'il compare aussitôt avec la sienne.
Il lui devient impossible d'accepter une autre réalité que celle qu'il a pu vivre.
L'étroit de l'esprit les poussent à dire de l'autre, qu'il est mythomane.
Ils évoquent l'impossibilité de tout cela avec des arguments et des vérités bien tranchés : combien de vie elle a, n'importe quoi, cela reste impossible pour une comme elle, pour qui elle se prend !
Inutiles sont les mots, face à leur incapacité, vain sont les preuves donner, leur égo reste blessé.
Ils ne peuvent accepter une réalité qu'ils ne peuvent toucher du doigt.
Ils se refusent à comprendre que ce ne sont pas les années qui comptent, mais bien leurs intensités qui rendent tout cela possible.
Ils portent jugements faute de pouvoir changer leurs certitudes.

Je t'aime !

Je t'aime voilà un sentiment, qui n'a pas sa place.
Que me faut-il faire.
Je t'aime, un mot prononcé dans une autre vie à un être, une âme chérie.
Cela n'est plus.
Un jour peut être, il me sera possible d'entendre, un je t'aime.

vendredi 6 mai 2016

Notre rencontre

Notre rencontre, un jeudi soir.
Après un dernier sms, nous sommes réunies.
Très vite les mots fusent et l'échange est riche.
Nous nous apprenons avec sérénité, petit à petit le lien se fait.
De prochaines rencontres deviennent possibles maintenant.
Je lui dis merci pour cette belle soirée.

Sur du papier

Petit à petit l'idée de voir mes écrits sur papier prend forme dans mon esprit.
Je sais n'avoir besoin que de volonté pour qu'ils prennent vie.
Juste le récit d'une femme face au quotidien et sur ses états d'âme.
Un pas de plus pour moi, une thérapie pour être plus sereine.

samedi 30 avril 2016

Combien de temps ?

Existe-il une âme capable de ne pas me juger, un être de confiance pour une comme moi ?
Existe-il sur cette terre un homme, une femme en mesure d'aimer celle que je suis ?
Existe-il deux bras en mesure d'envelopper mon corps qui a froid ?
Existe-il une main pour prendre la mienne ?
Serait-il possible d'exister sans devoir me cacher ou me justifier ?
Combien de temps je peux encore vivre tout cela ?
Me faut-il interrompre ma vie pour ne plus souffrir ?

Mes études

Beaucoup de fatigue et de questionnements pour moi en cette période de reprise d'étude et de soin plus intensif.
Je me sens étrangère au groupe avec qui je passe beaucoup de temps en classe, une fois encore mon parcours est présent en filigrane et que dire du fait d'être au centre de formation, le lieu de mon travail.
Il me tarde la fin de mes études et de pouvoir être à nouveau dans l'action, être à nouveau utile aux autres.

dimanche 24 avril 2016

Papa, je suis une fille

D'une prison à une autre voilà une réalité, la mienne !
Après avoir endurée souffrances morales et physiques, il est temps de faire le point sur ma situation.
Aujourd’hui, je ne vis plus mon corps comme une prison, mais il me faut subir le rejet des miens et de la société au non de la morale et des dogmes religieux.
Que de chemin effectué, que d'obstacles franchies et de montagnes gravies pour avoir le droit d'exister.
Attendre 42 ans pour être enfin en paix avec mon corps et mon intime.
À 34 ans apprendre que le cancer me voulait morte dans les 6 mois.
Pour mes 17 ans devenir celle sur qui repose toutes les responsabilités.
Période faite de devoirs et abnégation, attendre mes 31 ans pour en être libéré.
Vivre pour mes 10 ans l'inceste et les la violence physique et moral d'un père qui ne pouvait entendre mes mots.
Mots prononcés avec naturel et conviction, papa je suis une fille.
Comprendre il y a peu le pourquoi de mon ressentie et de mes affirmations du passé.
Avoir enfin toutes les réponses sur moi et l'attitude des miens à mon encontre.
Comprendre qu'être mal née à provoquer toute cette souffrance, cette violence.
Comprendre le choix fait par un père à l'annonce de la malformation de son enfant.
Une de ces malformations qui rendent toute chose difficile pour ne pas dire impossible (être des 2 sexes).
Son besoin in-contient de perpétrer les traditions, sa lignée lui ont fait prendre le choix d'avoir un héritier de plus.
Un choix lourd de conséquences !

mercredi 20 avril 2016

Nos échanges

Nos échanges courtois et régulier m'apaise.
Le temps semble vouloir une rencontre, un rapprochement.
Il a compris combien il est difficile pour moi d'accepter compliments et de me laisser aimer.
Je nous souhaite une belle amitié et de beaux partages.
Il est de ceux qui pensent que mes écrits sont importants et peuvent un jour être sur un autre support que ce blog.
Le temps fera son œuvre.

mercredi 6 avril 2016

Le cinq avril

Le cinq avril, je suis seule.
Le cinq avril, je suis triste.
Le cinq avril, jour de mon sixième anniversaire.
Le cinq avril, personne ne dit bon anniversaire.
Le cinq avril, une fois encore les larmes coulent sur mes joues.
Le cinq avril, un jour important pour moi.
Le cinq avril, j'arrive à la fin d'une bouteille d'alcool fort.
Encore combien me reste-t-il de cinq avril ?

mercredi 30 mars 2016

?

je ne sais combien il me reste de force et de courage pour aller de lavant ?

mardi 15 mars 2016

Il y a !

Il y a tout ce que je dis et mes silences.
Il y a mes écrits ici et ceux que je ne montre à personne.
Il y a mes quelques rires et toutes mes l'armes.
Il y a ma capacité à être dans la foule toute seule.
Il y a la colère et toute cette douceur.
Il y a mon besoin de l'autre et mon incapacité à construire l'intime.
Il y a ma quête d'absolue et la réalité.
Il y a deux vies pour un même corps.
Il y a tous vos rejets de celle que je suis et mon besoin d'exister.
Il y a de l'amour et personne qui s'en montre digne.
Il y a les amitiés qui ne durent jamais et l'espoir du rare.
Il y a toutes ces promesses qui me sont faites et qui ne sont jamais tenues.
Il y a mes engagements et mon travail au service des autres.
Il y a mes victoires sur la maladie et sa présence régulière.
Il y a ma fatigue chronique et ma pâleur de peau.
Il y a l'absence de souvenir d'une enfance heureuse et ma nouvelle vie de femme.
Il y a le delta qui sépare une image du passé et le reflet du miroir.
Il y a encore autour de moi des personnes pour qui les femmes sont coupables de la violence qui leur est faite.
Il y a la violence faite aux enfants et le silence coupable de l'entourage.
Il y a une petite flamme qui vacille et le sombre qui prend toujours plus de place en moi.
Il y a l'espoir qu'un jour je serais importante et unique pour une autre âme.

samedi 27 février 2016

j’existe au-delà de votre vouloir.

Je suis différente, beaucoup aiment à le dire avec délectation !
Je ne suis différente que par leur manque d'humanité et leurs peurs.
Par ma volonté, ma force je suis femme en totalité et leurs mots, leurs peurs ne peuvent riens face à cette vérité.
Ils sont à l'origine de beaucoup de mes larmes et du repli sur moi.
Ils pensent détenir toutes vérités et sont pétris de certitudes.
Regardez-moi, je suis et j’existe au-delà de votre vouloir.

Un demain

Je construis mon demain avec détermination et acharnement.
La maladie reste source de grandes fatigues, mais je garde le cap.
Mes choix m'ont conduit à faire de nouvelles rencontres.
Je me souhaite de porter à terme ce nouveau départ.
Les journées comme les nuits me semblent trop courtes pour tout ce qu'il y a à faire.
Reste tout l'étrange de la situation, être au centre de formation dans la peau d'une stagiaire.

dimanche 7 février 2016

Complexe

Complexe, je le suis sans aucun doute !
Sanguine au cœur chaud, mes colères sont intenses et il est préférable d'attendre que la pression redescende.
Je suis toujours en quête de lumière en tous êtres, en toutes vies.
En moi il y a plusieurs femmes, toutes sont parties d'un tout et elles ne demandent qu'à croître.
Beaucoup ne voient que partie de ce tout et ne peuvent en comprendre le complexe.
Nous vivons une drôle d'époque, le paraître l'emporte sur l'être et nous ne prenons plus le temps d'apprendre l'autre.
L'être bon est perçu comme faible par le nombre et trop souvent la cible du méchant.
Certain me trouve forte et froide, mais il n'en est rien !
Mes flots de larmes en attestent comme le grand vide en moi que je ne sais combler.
Souvent je croise celui qui me veut pour une nuit ou celle qui me fait procès en légitimité.
Que dire de ceux qui m'ont jugé coupable pour mon parcours et mes choix de vie.
La rumeur et les idées reçues ont fait de moi une femme facile.
La morale, les dogmes et la peur poussent beaucoup au rejet de la femme que je suis.
Vous pouvez détourner le regard et vous tenir loin de moi, il n'en demeure pas moins que je suis, avec ou sens votre consentement.
Il est difficile de percevoir encore plus de comprendre toute la souffrance d'un parcours comme le mien, combien il faut de détermination pour parvenir à le porter à son terme.
Il me reste encore beaucoup de chemins à parcourir avant d'atteindre la plénitude et l'harmonie.

dimanche 17 janvier 2016

Ma force n'est que de façade

La vie ma contrainte à devenir guerrière, je suis épuisée par trop de batailles.
Ma force n'est que de façade, sous ma carapace se cache le fragile et une grande douceur.
Derrière chaque sourire, je cache mes larmes et une grande sensibilité.
Pour exister, j'ai renoncé à tout et appris la solitude.
Mes choix rarement compris sont tous assumés.
En moi, une enfant triste de ne pas avoir été apprend la femme qu'elle est devenue.
Je garde en moi, l'espoir d'une main dans la mienne pour guider mes pas.
Un jour peut être une âme sera mon essentiel, ma maison, ma famille.
Oublier mon existence et vivre l'autre en totalité, vivre ma nature en toute sérénité.
Dans l'attente du moment, je garde en vie la petite flamme de mon existence.