samedi 11 novembre 2017

Je me suis

Je me suis battue contre le destin, la violence d'un père, celle d'une vie difficile.
Je me suis battue contre la maladie, la bêtise, les conventions, l'administration et la norme.
Je me suis battue pour être moi en totalité, pour vivre ma vie de femme.
Je me suis battue contre la meute et renoncée à beaucoup pour naître.
Je me suis battue pour être madame tout le monde et vivre en paix.
La vie a fait de moi une femme différente à plus d'un titre, a la vie difficile.
Mon cœur et mon âme mon conduit à donner de ma personne.
Le quotidien ma apprit l'endurance et la ténacité.
Le présent est le seul but à atteindre pour celle que je suis.
Mes rencontres mon appris la solitude et la défiance.

mercredi 8 novembre 2017

Faire le vide et prendre d'autres directions.

Comme le vent, je chasse les nuages sombres qui s'amoncellent dans ma vie.
Comme les bâtisseurs du moyen âge, je bâtis des murs hauts pour me protéger.
Comme la nature, je rentre en léthargie pour mieux revenir.
Comme l'ermite, je m'isole et médite.
Comme l'écrivain, je commence l'écriture du nouveau livre de ma vie.
Comme l'enfant, je reste fragile.

vendredi 27 octobre 2017

Merci Isidore et Mickaël

Alors que la date butoir approche, mes nuits sont de plus en plus courtes et ma peur de plus en plus grande.
Je remercie les deux personnes qui me sont restés proches en ces moments difficiles.
Merci Isidore et Mickaël d'être en marge de la moyenne et montré grandeur d'âme.
Cette mésaventure va laisser des traces et il y aura un avant et un après.
Un tri dans mes amis et relations vient de se faire très naturellement.
Je ne perds en rien ma part d'humanité, je dirais même que tout cela la renforcée et j'en suis heureuse.
Non-besoin d'aider les autres s'en trouve plus fort et présent en moi.

dimanche 22 octobre 2017

Mise au point


À quelques semaines d'une possible perte de mon toit, ils sont nombreux à me donner conseil.
Alors que la peur de revivre la rue m'envahit, certain m'explique comment me protéger des dangers de cette vie sans jamais l'avoir vécu.
Tout cela conforte mes dirent, il n'y a rien à attendre du genre humain dans son ensemble.
De toutes les personnes que je connais, une seule à préférer aux paroles les actes et proposé une chambre et une écoute sincère.
J'ai pu vider un peu de mes peurs, de mon désespoir sur son épaule et dans ses bras me sentir vivante.
Mon cœur saigne, mon âme se meurt, je me vide à chaque épreuve de mon essence vitale.

samedi 21 octobre 2017

Quand

Quand vous êtes acculé, le regard que l'on porte sur la vie change.
Quand votre entourage proche reste passif, il est temps d'en changer.
Quand vos relations ne sont que les spectateurs de votre longue décente aux enfers, il faut sans tenir loin.
Quand vous êtes en mode survie, il faut tourner la page du passé et du présent pour ne se consacrer qu'au futur.
Quand la vie vous éprouve de façon répétée, il temps de se poser la question du renoncement à cette dernière.

dimanche 15 octobre 2017

Les petits pas.


Qu'ils soient nombreux ou pas, rapides ou lents j'avance.
Les mots, qu'ils soient écrits avec passion ou désespoir, contribuent à ma guérison.
Mes rencontrent sont nombreuses, mais seule leur qualité m'importe.
La vie reste pour moi un combat à l'issue incertaine.
L'amour est inaccessible, l'amitié rare.
La paix du corps et de l'esprit reste impossible.
Le temps na pas de fin et il file sans se soucier de nous.

dimanche 10 septembre 2017

Encore et encore

Je m'éloigne de vous et vis de plus en plus l'isolement.
Trop de petites phases et d'indifférences.
Me voilà à la croisé des chemins.
Toujours la même question, continué ou en finir ?
Je n'attends plus rien de la vie et encore moins des personnes.
Je fuis votre contact et vos mots creux.

mercredi 15 mars 2017

Expliquez-moi!

Expliquez-moi!

Depuis que je suis née à nouveau, j'entends beaucoup d'avis sur celle que je suis devenue.
Des avis divergents, contradictoires au possible, entre mépris, haine, curiosité, envie et soutiens.
Tous ont une idée et des arguments pour me définir et défendre leur point de vue.
En fonction de chacun, je suis ceci ou cela et rien ni personne ne serait en mesure de changer ces vérités.
Les religieux me voient comme une offense faite au vivant, pour les miséricordieux je suis une brebis égarée, une âme à sauver.
Les ignorant ne jure que par les idées reçues, les stéréotypes et le bon sens commun.
L'idiot lui, suit le nombre et s'interdit le droit à une opinion propre.
Le peut-il ?
Le nombre me perçoit comme un danger, une erreur de la nature.
La rumeur a fait de moi une femme facile, une professionnelle du sexe.
Les milieux gays me voudraient militantes et affirmatives sur ma différence.
Les femmes me font procès en légitimité et les hommes en duperie.
Pour certain, je suis une excentricité, pour d'autres je suis exotique.
Que dire de ceux qui aiment à faire sensation en affirment connaître une comme moi.
D'autres aiment à m'explique combien ils sont tolérants, généreux à mon égard (ils me font la bise et tolère ma présence).
Les plus courageux d'entre eux me disent avec conviction qu'ils ne comprennent pas les miens, les raisons qui ont fait qu'ils m'ont rejeté et qu'eux ne l'auraient pas fait.
J'aime à leur dire combien il est facile de porter jugement et que l'on est plus tolèrent quand cela ne nous touche pas au premier chef.
Pour la médecine je suis une pathologie, un dysfonctionnement.
Je me navre de voir ceux qui manifestent en mon nom sans jamais me demander mon avis.
Que savent-ils de moi, de mes envies et attentes ?
Non je ne suis pas de celle qui manifeste dans de grandes parades ou qui se montre sur les plateaux de télé.
Beaucoup parlent de ma sexualité, s'ils savaient combien elle est difficile et prive de sensations.
En fonction de la vision qu'ils ont de moi je suis homosexuelle quand je suis avec un homme, lesbienne quand je suis avec une femme ou bien hétérosexuelle avec les uns ou les autres.
Peuvent-ils seulement pensé que je n'aime pas un sexe, mais bien une âme ?

Heureusement il y a de belles personnes avec qui être me procure du bonheur, je leur dis merci pour tout.

Je ne suis pas

Je ne suis pas à une contradiction près.
Je m'accroche à la vie sans plus rien en attendre de bon.
Je donne de ma personne et me désespère de cette humanité dans laquelle je vis.
Passent les jours, les mois, les années sans qu'il me soit possible de voir le moindre changement.

samedi 11 février 2017

Être


Être tout, une seule fois.
Être pour de bon, pour de vrai.
Être pour une femme, pour un homme.
Être totalement, pleinement.
Sentir ses sentiments, sans ambiguïté.

dimanche 5 février 2017

Je suis aux dires

Je suis aux dires de beaucoup, une personne dont il est difficile de prendre le cœur.
Oui il n'est pas aisé de gagner mon cœur et vivre mon intime.
Alors que la rumeur et les idées reçues ont fait de moi une femme facile, je vis la solitude et l'abstinence.
Ironique situation que la mienne.
Il est difficile pour certain de comprendre que sans sentiment rien n'est possible avec moi.
Je ne baise pas je fais l'amour !
Au fil des mauvaises rencontres, des trahisons, je me suis renfermé sur moi-même et construit des murs pour me protéger.
Vivre le rejet au motif d'être et vivre cela reste une blessure profonde.
La colère n'est plus, reste toute la tristesse et la souffrance de cette situation.
Je n'attends plus rien de l'amour et ne crois pas au prince charment, seule la solitude est une réalité.

Par de petites touches

Par de petites touches, comme un peintre, je construis mon avenir.
Chaque touche apportent leurs contributions, donnent des couleurs à mon demain.
Avec la force du désespoir, je garde tête haute et courage.
Quand je trébuche, le soutien de mes ami/es, me donne la force pour me relever, leur attitude me donnent à croire encore en l'être humain.
Je les remercie pour tout cela !
Mes rencontres sont une richesse et chaque partage une chance pour grandir.
La musique, la photo et l'écriture me permettent de tenir et d'affronter le stupide comme l'ignorant.
Pas à pas j'avance, je poursuis mon chemin et tien le cap.
Je me suis offerts le luxe de me confronter à mon destin pour le changer et être celle que je suis aujourd'hui, j'en ai payé le prix.
Mon travail me permet de nourrir ma nature, mon cœur et mon âme.
Être la main tendue, le pont pour franchir, me comble et me donne du bonheur.
Je suis triste de voir des personnes fuirent les gens aux pensées sombres ou bien à la vie triste par peur de la contagion.
Il leur faut comprendre que rien de ce qu'ils vivent ne justifie cela.

vendredi 27 janvier 2017

Il ne se passe pas un jour

Il ne se passe pas un jour sans que l'on exerce sur moi des pressions sociales, morales, physiques, affectives ou matériels.
A toujours devoir me battre, me défendre, j'ai fini par oublier la femme que je suis pour n'être qu'une guerrière.
Une guerrière qui maltraite la femme, son corps, son esprit et son âme.
Je suis lasse de cette vie, lasse du rôle qui m'est dévolu.
Combien, je voudrais être en mesure de poser mes valises et vidé un peu de ce trop plein.
La femme voudrait rependre son souffle, vivre le fragile qui est en elle, lâché prise.
Qu'il est triste de trouver dans la douleur, l'aisance pour l'écriture.
Misérable celle qui ne parvient à rien de durable, stable ou viable.