dimanche 30 novembre 2014

Merci petite fleure

Une étoile de plus dans le ciel.
Pour une moquerie de trop une vie s'est éteinte en silence loin des regards.
Beaucoup vont lui faire reproches d'avoir voulu être libre de ne plus subir, petite fleur fragile je mesure combien nous avions en commun.
Un jour tu m'as demandé d'écrire un texte sur mon corps, sûr non-parcours qui était aussi le tien avec cette petite annotation (j'envie ton corps).
Petite fleure, je le fais aujourd'hui.
Mon corps même si je le voulais, je ne peux en changer, il résulte d'âpres combats et de ma volonté d'être.
Souvent moqué, rejeté et quelquefois désiré, espéré.
Il n'est pas pour les magazines, ni pour le regard du plus grand nombre.
Non il est pour ceux qui savent voir au-delà des critères de beautés de notre époque, triste ceux qui ne vivent que pour paraître.
Alors que le corps change avec le temps, l'âme reste à l'identique.
S'il vous plaît, plutôt que de moquer le différend, laissez-le faire sa vie !

Merci petite fleure tu vas me manquer.

vendredi 21 novembre 2014

Le vil, la vanité

Le vil.
Jamais satisfait, toujours à l'affût de la moindre occasion, faiblesse ou générosité.
Il prend tout et il ne vit que pour lui.

La vanité
Elle aime à se donner en modèle, toujours prompte à donner leçon et pour elle une seule vérité la sienne.
Tous deux sont contemplatifs de leurs images respectives et aiment à être adulé sans jamais l'avouer, ils aiment jouer les modestes.

mercredi 19 novembre 2014

Il a suffi


Il a suffi de quelques mots prononcés en comité par une voix du passé pour que je sente le sale en moi.
Voilà que je suis mal, tous mes sens s'éveillent, mes muscles se contactent, ma gorge se noue et le poil s'hérisse.
Je sens ses mains sur ma peau, son souffle court, l'odeur du cuir de son ceinturon, sa morsure, le vif de la boucle qui déchire la chaire.
En moi résonne encore mes cris étouffés, mes pleurent que la nuit finie toujours par taire.
Encore le goût de son intime en bouche, envie d'en finir !