mercredi 16 mai 2012

En réaction

En réaction
Vous qui avez réagi au sujet de mon enfance difficile merci
Je voulais vous répondre ici pour que d'autres, puissent lire ces quelques mots.
Ne me plaignez pas, pour moi c'est le passé, pensés je vous prie, à celles et ceux qui le vivent aujourd'hui comme à ceux qui le vivront demain.
Oui, l'inceste existe comme la maltraitance, que cela soit clair vous n'y êtes pour rien.
Oui celles et ceux qui l'ont vécues, le vivent ou le vivront non plus.
Votre indignation et vos soutiens sont importants, salutaires pour toutes ces victimes, quelques sois leur sexe, leur origine ou les raisons qui les ont faites victimes.
Oui, le silence est souvent de mise dans les familles ou tout cela se produit et oui les victimes se sentent coupables, responsables.
Si revivre ce que j'ai vécue pouvait éviter à d'autres de vivre de telles tourments je signerai de suite, pourquoi me direz-vous (je suis abîmer un peu plus un peu moins cela ne change rien) pour moi.
Soyez vigilants et devenez la voix de ces victimes si vous le pouvez.

mardi 8 mai 2012

Ombre et lumière

Je suis ombre et lumière.
A mon besoin de vivre s'oppose l'envie d'en finir.
A ma raison s'oppose mon cœur.
A ma joie de vivre s'oppose ma tristesse.
A mon besoin d'amour s'oppose ma peur d'être aimée.
A mes rires s'opposent mes pleurs.
A mes certitudes s'opposent mes doutes.
A l'image de force que je peux dégager s'oppose ma fragilité maladive.
A mes espoirs s'opposent mes désespoirs
A la femme douce s'oppose la machine programmée pour être à l'image que les miens voulaient pour moi, pour eux.
A l'envie de faire le bien à autrui s'oppose mon besoin de me faire du mal.
A mon besoin de tendresse s'oppose mes colères destructrices.
Comme je dis souvent je suis inadaptée à la vie et pourtant je vis.

dimanche 6 mai 2012

Mes implants capillaires



Mes implants capillaires
Une semaine déjà, lundi à neuf heures trente non arrivées à la clinique, pour moi un pas de plus vers l'acceptation de mon image.
Après un rapide entretient avec le chirurgien direction la salle de torture, on me propose un café et on me dit qu'il serait bien d'aller aux toilettes, cela ne sera plus possible pour deux heures (le temps de faire le prélèvement et me recoudre).
Me voilà allonger sur le ventre, prêtes pour ses deux heures, juste le temps de me couper les cheveux sur la zone donneuse et voilà la piqûre d'une aiguille.
Deux heures plus tard la première partie est fini, j'ai droit à une pause histoire de reprendre des forces un café, des biscuits, un grand verre d'eau et un passage aux toilettes.
C'est reparti pour trois heures cette fois si je suis allongée sur le dos, encore une aiguille, mille entailles dans le cuire chevelu puis la pose des implants.
Retour à la maison une semaine avec la tête de quasimodo
A suivre