mardi 22 juillet 2014

Le voyage

Le voyage.
Oui il y a un avant, un pendant et un après.
Je vous parle de mon voyage au plus profond de moi.
L'avant, cette enfance avec le sentiment de ne pas être à ma place.
Je ne suis pas dans le bon corps, ni dans la bonne famille.
Une enfance faite de rejets à commencer par le mien, oui mon dégoût pour mon corps.
Celui des miens qui ne pouvaient supporter mes affirmations, mon besoin d'être une fille en totalité.
Ni les coups, ni l'inceste ne mon donner la paix, pourtant mon père a mis toute sa force, sa détermination pour faire de moi un homme.
Il pensait n'avoir bien dressé, bien mater et je le pensais aussi.
J'ai vécue ma vie d'homme, fais des projets d'homme.
Aucune trace apparente de ma nature profonde, jamais aucun besoin de porter des vêtements féminins, même pas un sous-vêtement, non rien de tout cela.
Seule ma douceur dans l'intime me donnait du bien-être tout comme à celle qui partageait ma couche.
Je l'entends encore me dire (tu es doux ton côté féminin me plaît).
Le temps semblait avoir eu raison de la petite fille, effacé de ma mémoire les coups, l'inceste et les brimades.
Plus que le temps, mon inconscient m'a protégé : des miens, de moi-même, de la folie.
La vie nous réserve bien des rebondissements, pour moi une longue maladie avec beaucoup de changements.
Le plus important le retour de la petite fille et un changement d'état civile.
Comme toute naissance, cela ne s'est pas fait sans douleurs.
Douleurs physiques, mental avec son lot de rejets, d'exclusions, de solitude.
Toujours proche de la folie avec pour moi un combat, vivre où en finir.
Je suis en paix avec mon corps comme avec la mort.
Il y a en moi des vides abyssaux que je ne sais pas remplir et le quotidien reste difficile.
Je me dis que si mon histoire doit en rester là, ce sera dans le bon corps.

dimanche 20 juillet 2014

Tout est dit !

Si Fabienne n'était pas là, il se passerait des jours voir plus, avant qu'une personne de mon entourage se pose la question (qui a des nouvelles de Raphaëlle).
Tout est dit !

samedi 19 juillet 2014

Une réalité.

Une réalité depuis que mon chien Milo n'est plus là, il ne me reste comme compagnie que la musique.


vendredi 18 juillet 2014

Un jour !

Un jour peut être
Un jour peut être le mot amour aura ça place dans mon cœur, dans mon corps.
Un jour peut être le sentiment d'abandon ne sera plus là.
Un jour peut être la précarité ne sera qu'un souvenir.
Un jour peut être la vie sera plus douce.
Un jour peut être plus de combats pour être moi.
Un jour peut être plus de moqueries et revirements.
Un jour peut êtres mes idées noires ne seront plus pour moi la seule solution.
Un jour !

vendredi 11 juillet 2014

Une nuit

23.32 dehors il pleut, il fait froid et mon appartement est bien trop grand ce soir.
Je m'étiole, languie et mes sanglots me révèle à moi-même.
Même si je ne dois pas, je sors pour une longue marche.
Chaque pas sous la pluie battante me rappel que mon pied droit est fracturé.
J'erre dans les rues dessertes du village, de temps en temps quelques phares de voiture font briller l'asphalte.
J'ai froid, mes larmes se confondent avec la pluie.
2.15 me voilà rentrée, la douleur qui m'a accompagnée durant toute cette marche se fait plus forte quand je retire mon pied de la chaussure.
La douleur me fait comprendre combien je suis stupide !
Une douche chaude, les médocs et mon lit froid, je ne trouve pas le sommeil.

mardi 8 juillet 2014

Ma place !

Ma place !
Voilà une bonne question.
Faire le vide.
Ne garder que l'essentiel.
Comment ne pas sombrer dans la folie ?
Me faut-il redevenir cette fille éteinte qui ne communique avec personne pour se protéger des autres, des situations, d'elle-même ?
Faut-il vivre que pour n'être que la solution de dernier recours et faire semblant pour ne pas vous importuner.
Tout faire pour ne plus entendre mon cœur et mes sentiments pour ne plus souffrir, vivre, être.
Parvenir à ne plus faire de cauchemar et avoir le sommeil long.
Sortir de cette spirale et trouver de nouveaux centres d'intérêts.
Faire de mon nouvel appartement une forteresse et ne plus sortir.
Je suis fatiguée des voltes faces dû à mon passé tout comme aux avances de ceux qui ne voient en moi que différences et qui veulent un rapport exotique.


samedi 5 juillet 2014

Les jours les nuits

Les jours les nuits, rien ne vient troubler mon ordinaire.
Une vie bien établie dans la durée.
Vivre ma petite mort ne me révolté plus, je suis passive et résigner.
Bien trop fatiguée je subis en silence.
Toujours les draps froids pour mes nuits agitées et courtes.
Rare sont les jours sans pleurs, les ennuies ne manquent pas.
Pour faire la même distance que la plupart des gens il me faut faire plus.
Le mot chance ne fait pas partie de mon vocabulaire, à la place efforts et persévérances.